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Construction de tours

 

Polémiques sur la construction des tours à Paris

Le 26 octobre, Bertrand DELANOE lance le débat sur Europe 1.
Les architectes donnent leur point de vue lors d'une rencontre organisée en octobre, au Pavillon de l'Arsenal, Christian de Porzamparc et Dominique PERRAULT préconisent de tirer profit des lieux " hauts " existants, tel le Front de Seine ou le quartier de Jussieu " pour donner des couleurs à la ville " avec l'ajout de nouvelles tours et une nouvelle lumière.
Pour Jean NOUVEL, " la localisation de tours, c'est comme de l'acupuncture appliquée au bon endroit, l'aiguille soulage et guérit ".
Bertrand DELANOE ouvre le débat et invite à réfléchir à des différences de niveaux au moment où se prépare le PLU de 2004.

Les Echos, 4 novembre 2003.

 

La Ville met en avant les besoins de logements mais les Parisiens demeurent hostiles aux immeubles de grande hauteur.
Pour faire face aux problèmes de logements, la Ville de Paris veut faire évoluer les règles limitant la hauteur des constructions à 25 mètres dans le centre de ville et à 37 mètres dans les zones périphériques. Si certains habitants de tours sont très attachés à ce mode de vie, la plupart reconnaissent les coûts d'entretien exorbitants qu'elles entraînent et les problèmes ingérables que posent les dalles sur lesquelles sont construits les immeubles entre les copropriétés qui se les partagent.

Le Monde, 8 novembre 2003.

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L'éventuel retour des gratte-ciel suscite un tollé parmi les élus et les associations.
La Mairie justifie le retour à des formes architecturales abandonnées depuis une trentaine d'années par sa volonté de voir construire 3000 logements neufs par an et de proposer des zones d'activités pour relancer l'emploi pendant sa mandature. Les seuls terrains actuellement disponibles, mis à part quelques 82 hectares appartenant à l'Etat, se trouvent en périphérie et aux portes de Paris.
Au non de l'UMP, Jean Tibéri, Alain Riou, Président du groupe des Verts au Conseil de Paris, les associations parisiennes se montrent très opposés au retour des tours dans la Capitale.

Le Monde, 8 novembre 2003.

 

La carte du futur zonage urbanistique de Paris dévoilée suscite la polémique. Elle dessine quatre grandes zones où les règles de construction seront différentes : à l'Ouest et au centre de Paris, les innovations seront limitées ; dans le Paris des faubourgs à l'Est, une zone où l'on favorisera l'emploi et les logements ; à l'emplacement de " l'ancienne ceinture verte ", le long du périphérique Est, la construction de tours de grande hauteur. Ce projet indigne les verts et l'UDF qui voteront contre.

Le Journal du Dimanche, 1er décembre 2003.

 

Bertrand Delanoë : l'ivresse décime.
La tête dans les nuages des sondages, le Maire rêve de construire quelques tours dans Paris, au risque de malmener le paysage et son image.
Le Maire rêve de marquer la capitale de son empreinte et reçoit les architectes de la terre entière.

Le Canard Enchaîné, 10 décembre 2003.

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Les élus et les architectes tentent de rassurer les Parisiens sur les projets des tours.

Le Conseil de Paris a engagé, fin 2003, un débat sur l'opportunité d'examiner au cas par cas la question des hauteurs des tours et d'aménager les quartiers périphériques. Les projets d'Yves LION pour le secteur Masséna-Brunesseau, d'Henri GAUDIN, partisan des îlots profonds, de Jean NOUVEL, défenseur des verticales à la périphérie de Paris et de Christian de PORZAMPAC qui propose la construction de petites tours coexistant avec des bâtiments plus bas ravivent l'inquiétude des Parisiens.

Le Monde, 18-19 janvier 2004.

La Mairie de Paris projette la destruction de tours d'habitation.

Depuis 2002, en concertation avec l'OPAC, propriétaire du site et l'approbation de ses habitants, la tour de la cité Bédier (porte d'Ivry) pourrait être démolie d'ici 5 à 6 ans. Il en est de même pour une autre tour à Emile Borel (Porte Pouchet) et une troisième Porte de Clignancourt, toutes ces constructions cumulant les mouvements dus au vieillissement des bâtiments et à la proximité du périphérique. Un immeuble, dans le quartier Saint-Blaise, pourrait également entrer dans ce programme de destruction. L'espace ainsi libéré pourrait être reconverti en espaces verts.

Le Parisien, 20 janvier 2004.

Les cinq sujets chauds du Conseil de Paris

Les problèmes des tours sera à l'ordre du jour du Conseil de Paris qui s'ouvre le 02/02/04. Alors que les Verts s'opposent à tout dépassement au-delà de 37 mètres, le Maire du XIXè est moins radical. "Je ne m'interdis pas de réfléchir à la hauteur des immeubles d'activités. Si on va au-delà des 37 mètres, je ne suis pas contre. Mais, des tours de 30 à 40 étages, c'est non."

Le Parisien, 02/02/04.

Détour dans les tour
L'avenir du secteur de Paris Nord Est (200 ha entre la porte de la Chapelle et le canal de l'Ourcq), est en discussion à la Ville de Paris. La Ville a retenu le 15 janvier le projet d'une équipe sur la construction de tours (37 mètres de hauteur maximum), mais qui donnera lieu à consultation des habitants au niveau de l'arrondissement, et au niveau de la capitale, à l'issue du débat sur la possibilité ou non de construire des hauts bâtiments.

Le Parisien, 24/01/04.

La Ville de Paris a retenu deux projets d'urbanisme envisageant la construction de tours le long du boulevard périphérique : le premier (équipe de l'architecte François Grethier) comprend deux tours de bureaux (75 et 110 m de haut) Porte de Clichy, le second (équipe des architectes François Leclercq et Fabrice Dusapin) propose un programme de tours entre la Porte de la Chapelle et la porte d'Aubervilliers. Ces 2 projets prévoient, outre des bureaux, des logements, des équipements publics, des espaces verts et des surfaces commerciales. Ils ont déclenché les critiques du maire UMP du 1er arrondissement, les réticences du maire PS du 18è et la colère des verts. Mais, aucune décision n'a été définitivement prise.

Journal du Dimanche, 28/01/04, 01/02/04

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Déclaration du Maire de Paris
"Je n'ai jamais employé le mot "tour" et je n'en veux pas. Je suis contre les quartiers de tours à Paris et si je pouvais détruire la tour Montparnasse, je le ferais". Mais, Bertrand Delanoë ne s'interdit pas d'étudier "des projets limités et exceptionnels de plus de 37m qui seront discutés avec les habitants"... sous certaines conditions.

Le Parisien, 03/02/04

Tour d'horizon des projets d'urbanisme dans la capitale
Ont été rejetés à Beaugrenelle, la surélévation de bâtiments à 35 mètres, rabaissés il y a deux mois ; la construction de tours dans la ZAC Rive Gauche ; à la Porte de Versailles le projet de construire deux tours de bureaux et un hôtel pour congressistes ; le projet de rénovation du jardin des Halles, où, certitude, le pavillon en verre et en métal blanc construit par Jean Willerwal sera détruit.
A été acceptée: la rénovation du quartier Paris-Nord-Est. Sont prévus ou en cours: un chantier dans l'ancienne gare de Rungis, dans la Zac Pajol, sur le site de l'hôpital Broussais, la couverture du périphérique aux portes Champerret, des Lilas et de Vanves. Les débats se poursuivent.

Journal du Dimanche, 15/02/04

Jean-Claude Garcias, urbaniste, enseignant et critique d'architecture, consulté par la Ville de Paris sur l'éventuelle construction de tours, critique ce genre d'urbanisme et la vision médiatique qui en est faite.

Journal du Dimanche, 15/02/04

Les tours refont surface dans le Nord-Est de la capitale
A la faveur de l'examen du projet d'aménagement Paris-Nord-Est, les élus parisiens ont repris le débat sur les tours. Ce projet concerne 200ha entre les portes de la Villette et de la Chapelle (l'équivalent des IIè et IIIè arrondissements réunis) et pose plus d'un problèmes. Le moratoire sur les tours n'est pas respecté puisque le projet DUSAPIN-LECLERCQ envisage une quinzaine de tours sur le stade des Fillettes et une tour près de la gare Dubois, porte de la Chapelle. De plus, le tout vertical est un grand risque puisqu'on ne sait pas assurer la liaison des tours autrement que par des dalles impossibles à vivre. Cependant, les élus favorables aux tours parlent d'aménagement positif pour les quartiers visés et d'opportunité d'exception pour améliorer la vie de cette frange Nord-Est de Paris. Les échanges sont vifs entre les élus municipaux.
Tout commencerait maintenant y compris le débat et la concertation avec les Parisiens et les villes voisines.

Le Parisien, 04/02/04

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