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Extraits du bulletins 56 de SOS PARIS

Editorial du Président

 

EDITORIAL

 

L’actualité nous apporte des sujets de satisfaction, mais aussi de sérieux motifs d’inquiétudes.

Ainsi que nous l’avions dit dans le précédent bulletin, le mur d’enceinte " retrouvé " en août dernier à l’occasion des travaux de rénovation du Musée de l’Orangerie nous paraissait bien menacé. Le Ministre de la Culture n’avait-il pas initialement proclamé que ce mur ne lui paraissait pas digne d’être conservé et certaines personnalités éminentes, tout en reconnaissant l’intérêt archéologique de la découverte, considéraient que ces restes d’enceinte devaient être sacrifiés à un projet, selon eux, plus prioritaire, la nécessaire rénovation du Musée qui abrite les Nymphéas de Monet et la collection Walter Guillaume.

En octobre, nous avions, avec l’association du Paris Historique, manifesté notre inquiétude auprès du Ministre de la Culture en évoquant le précédent, unanimement loué, de la mise en valeur du Louvre de Philippe Auguste et des murailles de Charles V au Grand Louvre. Monsieur Aillagon, après avoir constitué une commission pour étudier sereinement le problème, a pris la décision de conserver et mettre en valeur une partie du mur en l’intégrant au projet du musée . Cette décision ne nous donne que partiellement satisfaction mais constitue tout de même un progrès certain par rapport au projet initial. Cela va certes allonger la durée des travaux et entraîner un surcoût financier, mais permettra de sauvegarder un témoin majeur de l’histoire de Paris.

Nous avions également, à diverses reprises, manifesté notre intérêt pour la cour industrielle du 37 bis rue de Montreuil. Les propriétaires s’efforçaient, depuis de nombreuses années,  d’en chasser les artistes et les artisans et, en négligeant l’entretien des locaux, d’en accentuer la vétusté, pour pouvoir déclarer les bâtiments insalubres et obtenir ainsi l’autorisation de les détruire pour réaliser une opération de promotion.

Nous avions soutenu l’association locale concernée et une bataille longue de dix ans trouve enfin un dénouement heureux. La Ville a négocié l’achat à l’amiable pour conserver à cet ensemble sa vocation artisanale et artistique et réhabiliter l’ensemble.

Saluons ces décisions du Ministère de la Culture et de la Mairie de Paris. Nous avons trop souvent le sentiment de batailler en vain et d’être considérés comme des empêcheurs de tourner en rond. Notre action n’a donc pas été inutile et nous nous réjouissons d’avoir pu, en liaison avec d’autres associations, contribuer à faire prendre conscience à l’opinion et aux autorités du bien fondé des idées que nous défendons.

Il nous faut maintenant, hélas,  reparler du sujet brûlant des tours. Notre association a été créée, il y a trente ans, à l’époque du Président Pompidou, justement pour s’opposer à la construction de tours au cœur de Paris dans le cadre de la création d’une cité financière et, à de nombreuses reprises, nous nous sommes battus contre divers projets.

Le moins que l’ on puisse dire, c’est que l’expérience du passé dans ce domaine n’a pas été concluante et que Paris a été profondément défiguré au cours de la deuxième moitié du XXè siècle. Les tours construites à Paris, principalement au cours des années 1960-1970, sont soit inacceptables, en raison de leur implantation (Tour Montparnasse, tour administrative dominant l’Arsenal, tour de la Faculté des Sciences, dans le périmètre de l’île Saint Louis et du chevet de Notre Dame…) soit affligeantes par la pauvreté de leur architecture et leur esthétique (Front de Seine, Porte de Choisy, Grande Bibliothèque…) Vingt cinq ans après leur interdiction, les gratte-ciel sont de nouveau à la mode. Sans doute, le plan Voisin établi par Le Corbusier en 1925 ou le plan Raymond Lopez en 1957 continuent-ils  à faire figure d’utopies provocatrices, mais la menace est aujourd’hui  à nouveau d’actualité. De petites phrases en petites phrases, Monsieur Delanoë, Maire  de Paris, et certains architectes éminents relancent l’idée de tours à Paris, ne serait-ce qu’en raison du manque certain de terrains constructibles dans le Paris intra-muros.

Au risque de nous répéter, nous tenons à affirmer que nous sommes résolument contre les tours à Paris pour de multiples raisons : localisation, densité et problèmes de circulation, esthétique, coût d’entretien, qualité de la vie. Nous aurons sûrement l’occasion de détailler à nouveau nos arguments dans un avenir proche, car le débat sur les tours ne fait que commencer tant la pression est forte.

 Nous ne sommes pas des passéistes et souhaitons que Paris ne devienne pas une ville musée à usage exclusivement touristique. Paris doit demeurer une ville active où il fait bon vivre. On peut aimer New York et Chicago sans pour autant penser que Paris doive pour être " moderne " rivaliser en hauteur avec ces villes. Chaque ville a ses caractères propres.

Les Parisiens ont-ils envie d’habiter dans des tours, de travailler dans des tours, de se promener entre des tours ? Nous en doutons car nous savons qu’ils aspirent à un urbanisme à visage humain, écoutons-les.

Olivier de MONICAULT

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LA VIE

DES ARRONDISSEMENTS

1er arrondissement

 

Ilot des Bons Enfants (Ministère de la Culture).

Courez voir la " résille " récemment mise en place, malgré tous nos efforts (cf bulletins  N°45 et 50). L’essai est au-delà de nos craintes, pire que ridicule, carrément monstrueux.

     

 

Louis-Edmond GOUPY

 

Rénovation du quartier des Halles

Le projet du Maire de réaménager le quartier des Halles doit donc retenir notre attention. D’ores et déjà, quatre équipes d’architectes ont été mises en concurrence et travaillent sur le projet dont les grandes lignes, tracées par la Ville, sont les suivantes :

-     Réaliser de nouveaux espaces publics,

-     Remodeler le jardin,

-     Améliorer les accès au Forum, au pôle d’échange RATP et à la gare du RER,

-     Démolir ou transformer les pavillons de WILLERVAl et édifier de nouveaux bâtiments.

Ces perspectives sont acceptables, compte-tenu de la médiocrité des aménagements actuels et de la densité des voies de communications dans ce quartier. Mais les parisiens doivent demeurer vigilants. Un certain nombre de dispositions sont, en effet, inquiétantes.

 

Christian MERIC

 

 

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2e arrondissement

 

Le Rex

Le recours intenté par M. Hellmann contre les Galeries Lafayette a malheureusement fait l’objet d’un jugement en sa faveur. Les Galeries ne peuvent le contraindre à retirer sa demande de permis de construire pour son projet.

Louis-Edmond GOUPY

 

3 e arrondissement

 

A la Sainte Catherine, tout prend racine !

Rue des Oiseaux, tout près du Marché des Enfants Rouges, un jardinet est né. En novembre, les employés de la Ville, horticulteurs, se sont activés pour transformer un petit terrain, correspondant à deux bâtiments démolis il y a des décennies, en espace vert.

Robert BONNAUD

4 e arrondissement

Rue des Rosiers

Ce quartier miraculeusement demeuré quasi intact( les boutiques de vêtements commencent hélas ! à proliférer), est en passe de connaître, de par la volonté de nos édiles, deux transformations importantes : la suppression des trottoirs d’une part, et la " végétalisation " d’autre part, c’est-à-dire l’implantation d’arbres, de bacs et de jardinières. Ces projets ont vivement irrité une partie de la population du quartier.

 

Christian MERIC

La presse quotidienne a fait état de points de vue différents sur l’avenir du quartier de la rue des Rosiers, le point de vue des habitants et des commerçants s’opposant parfois à celui des visiteurs. Le débat reste ouvert et nous aimerions connaître l’opinion de nos lecteurs.

 

5 e arrondissement

 

Quartier du Panthéon : une intégration au site réussie

A l’angle des rues Laromiguière et Amyot, la Cogédim (architecte : Cabinet Hertenberger/Vitry), vient de démarrer une opération de promotion de dix huit appartements, dans un tissu urbain caractéristique du quartier. Ce projet présentera l’aspect de cinq petites maisons de ville accolées, de trois ou quatre étages. 

Bertrand DIOR

 

 

 

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                                    6e arrondissement

Eglise Saint Sulpice

L’église fait l’objet d’un examen approfondi, d’une restauration continue et complète, d’un assainissement général, enfin d’une restauration des maçonneries extérieures et des vitraux. La Mairie avait dû, en 1999, mettre en place, sur la tour Nord,  un échafaudage en raison de chute de matériaux sur la voie publique .Après cette mise en sécurité, il faudra attendre la restauration de ladite tour qui devrait se dérouler en trois phases de novembre 2003 à mars 2004 et nécessitera une dépense de 85000 euros.

 

Geneviève PAULTRE

 

 

 

7e arrondissement

Hôtel de La Salle (21, rue de l’Université)

Bonne nouvelle, le ravalement de l’hôtel de La Salle, classé monument historique, devrait commencer vers le milieu de 2004. Bercy, propriétaire des lieux, et le Ministère de la Culture s’étant enfin entendus sur les travaux à effectuer. Les décors intérieurs seront restaurés à l’identique et nous nous réjouissons de savoir que les salons ne seront pas transformés en bureaux.

 

Christine FABRE

 

11 e  arrondissement

Cours de Vincennes

Le cours de Vincennes vient d’être joliment rénové. Les trottoirs, terre-pleins, chaussées, éclairage, ont été modernisés. Toutefois, les colonnes dites " du trône " sont dans un état déplorable. Un panneau indique que la rénovation est prévue, mais sans fixer de date.

Guy LESEVE

 

 

12 e arrondissement

Promenade insolite

Tout récemment, la Mairie de Paris a racheté à l’Etat le Jardin tropical du Bois de Vincennes (4 hectares et demi ) inauguré en 1907.

Le jardin est ouvert les samedis et dimanches de 11 h30 à 17h 30.

Entrée : 45 bis, avenue de la Belle Gabrielle dans le Bois de Vincennes (12è).

 

Marie-Claude de MANEVILLE

 

 

 

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17earrondissement

Le fabuleux destin des Batignolles

Les Jeux Olympiques de 2012 sont le déclencheur du plan d’aménagement de cet espace. Que Paris soit choisi ou non, il paraît que 10 hectares seront consacrés au jardin implanté depuis le boulevard Berthier jusqu’à son ouverture sur la rue Cardinet.

Monique AMY

 

18earrondissement

 

La Halle Pajol

 La grande halle métallique est en partie conservée (8 ou 9 travées sur 14) et devrait abriter une bibliothèque, une auberge de jeunesse, une cafétéria, des salles polyvalentes, des locaux d’activités.

 Dans les anciens bâtiments en dur des  douanes et des messageries, il y aura un IUT deux fois moins important que prévu, auquel s’ajoutera en compensation, un collège de vingt sections.

Jeanne ROUX

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