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S.O.S. PARIS :
Sauvegarde du patrimoine et protection de l'environnement

Hommage à Jan Wyers

Ces archives n'auraient pas été tenues quinze ans d'affilées sans Jan qui y a considérablement contribué en plus du bulletin "papier"
Photo Tristan FLEURQUIN Cliquez sur la photo pour l'agrandir                          
et de son rôle de chef d'orchestre de la multitude des valeurs que comportait SOS Paris, sans oublier les conférences animées par ses innombrables photos.
Ci dessous article de première page du bulletin N°105
par Louis-Edmond Goupy.

 

Jan avait rejoint nos rangs peu de temps après son départ à la retraite, en 2003. Ses talents de photographe nous le ren­dirent très vite indispensable ; ses quali­tés humaines, son don des contacts, son intérêt pour nos combats, persuadèrent assez rapidement Olivier de Monicault et moi-même qu’il pourrait être un excellent secrétaire général. Il devait donc succéder à Marie-Claude de Manneville.
Le secrétaire général, au moins à SOS Paris, est une sorte de « multicartes ». Jan l’avait bien compris et c’est avec une belle éner­gie qu’il s’attela à cette tâche à laquelle il apportait à la fois un oeil neuf et la vitalité néerlandaise, incarnée par la devise de Guillaume d’Orange : « Nul n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ». Aussi rigoureux dans sa conception de rédacteur, que sensibilisé aux préoccupations inhérentes à l’urbanisme contemporain, il contribua de manière décisive à ce que notre bulletin se fasse largement l’écho de celles-ci.
Mais le souvenir le plus vivace que nous garderons de lui, est la facilité avec laquelle il abordait chacun. L’intérêt qu’il manifestait pour
(Présentation de SOS Paris par Jan Wyers)
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son interlocuteur mettait tout de suite ce dernier en confiance et lui permettait, le cas échéant, d’entamer des « pourparlers » dans une ambiance détendue et constructive. Sa chaleur était communicative ; pourtant son exubérance naturelle était contrôlée et ses enthousiasmes, ou ses déceptions, tou­jours passés au crible d’un jugement pas toujours indulgent, mais toujours raisonné.
Il s’était rapidement mis au fait des arcanes de l’administration française dont les com­plexités le désolaient, mais il était nettement plus à l’aise dans le « rassemblement des troupes » que dans les ambiances feutrées des états-majors, déconcertés par sa faconde.
Ses études universitaires à Amsterdam lui avaient facilité l’usage des techniques de l’informatique et la maîtrise des nouveaux moyens de communication. Sa passion pour la musique lui faisait découvrir et enregistrer tout ce qu’il entendait à la radio et apaisait ses velléités de révolte contre la mesquinerie ou la duplicité de ses interlo­cuteurs aussi bien dans le monde de l’industrie que dans celui du patrimoine. Il a lutté avec un courage et une dignité exemplaires contre la maladie qui a fini par l’emporter. Jan était une personnalité rayonnante. Aimé de tous, il va terriblement nous manquer.